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Alain Julien RUDEFOUCAULD - Ecrivain

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..."Bouillonnant, sans concession, « Le Dernier Contingent » donne le tournis et plonge le lecteur dans un impressionnant fleuve narratif". Alexandre FILLON


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Roman

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Le rideau s'ouvre sur Marco, dont la voix vous accroche immédiatement. Viendront ensuite Sylvie, Xavier, Malid, Manon et Thierry, de jeunes adolescents de la région bordelaise, chacun son registre, son rythme, ses mots. Leurs interventions se suivent, se mêlent, se bousculent, se superposent ; pas vraiment des dialogues, mais des flux de pensée ininterrompus, comme si l'auteur, qui a beaucoup écrit pour le théâtre, à la console son, ouvrait successivement les micros de chacun d'entre eux, chaque prise de parole commençant au milieu d'un mot, précédé de pointillés. Et s'interrompant tout aussi brutalement. Le texte, d'une e­xtraordinaire puissance, est ainsi jaillissement, urgent, brûlant, rugueux, formidablement suggestif, charriant tout en même temps : la langue la plus contemporaine, celle de la rue et des marges, celle des invisibles, le son mêlé du quotidien, la barbarie de tous les jours, à vif, éblouissante de crudité et de brutalité.

A travers les destins croisés de ce « dernier contingent » d'ados cabossés, c'est la violence de l'époque qui résonne en filigrane, l'incapacité des services de l'Etat, l'impuissance de la justice, de la police, des éducateurs, sur lesquels tout le monde se défausse, la démission des parents, l'absence des pères, l'épuisement des mères, soumis à une société de plus en plus indifférente et inégalitaire, brûlée par l'étalage de l'argent, l'avidité dominante, sans projet collectif, amorale et vide de sens. L'ensemble compose peu à peu une tragédie d'une beauté noire, à couper le souffle. Le son monte lentement jusqu'au vacarme assourdissant.

Voilà longtemps qu'on n'avait lu pareil texte et pareille langue en littérature française. Le ­Dernier Contingent d'Alain Julien Rudefoucauld est incontes­ta­blement l'un des meilleurs r­omans de cette rentrée.

 

Michel Abescat

Telerama n° 3235 - 14 janvier 2012

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"LE DERNIER CONTINGENT"

(Roman)

Editions TRISTRAM

 

5 Janvier 2012

  http://www.decitre.fr/gi/33/9782907681933FS.gif


 

Des adolescents, pour certains à peine sortis de l'enfance et déjà en perdition : massacrés par la famille, la société, les institutions. Six d'entre eux vont raconter - à la première personne, dans la langue brutale et splendide qui est leur seule arme - la guerre invisible que l'époque mène contre ses propres enfants.

Cela se passe aujourd'hui, en France, dans les marges de la région bordelaise. À mesure que Marco, Sylvie, Xavier, Malid, Manon et Thierry racontent, leurs chemins se rejoignent. Ils vont former ce " dernier contingent " dont l'épopée durera douze semaines - sidérantes de noirceur et de beauté, comme une longue catastrophe montrée au ralenti.

Alain Julien Rudefoucauld régénère l'écriture romanesque par un parler direct, jaillissant, imagé, dont l'intensité ne cesse de croître jusqu'au point final du livre. 

 

 

Rejoignez l'évènement "Je lis le dernier contingent roman d''Alain Julien Rudefoucauld" sur Facebook

http://www.facebook.com/events/221366051274672/?ref=ts


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"La vrai modestie s'ignore elle-même"


"La grossiereté nous choque, la vulgarité nous abaisse"


"Ce que l'homme a perdu dans l'acte est retrouvé dans la pensée"


"Il est bon qu'un texte résiste, c'est qu'il existe"


"On est libre par ce à quoi nous sommes attachés"


"L'insulte rabaisse plus celui qui la prononce que celui qui la reçoit"


"Par la parole le corps est définitivement perdu"


"C'est quand on n'a pas fini le trou qu'on s'arrête de creuser"


"Comment fait-on pour être de droite, du centre, de gauche avec deux hémisphères cérébraux?"


"Méduse n'a pas de miroir"


"A force d'être détaché on finit par ne plus laisser de trace"

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Sophie est une femme tronc, trente ans ou trente-cinq, elle est seule, travaille à la sécurité sociale ; le week-end, elle va à la foire, elle y a rencontré Paulo, un nain, qui s'expose et fait des tours d'acrobate. Ils s'aiment et se sont mariés en secret. Elle est jumelle de Juliette, qui elle est non handicapée. Sophie en a assez de son secret. Elle réunit un peu de monde dans un théâtre et fait son coming out.

ISBN : 978-2-296-56077-2 • septembre 2011 • 32 pages

Prix éditeur : 7 € 6,65 € / 44 FF

 

Cliquez sur le lien du site de l'Harmattan pour commander directement votre exemplaire. 


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Un grand merci à Mercedes SANZ dont l'interprétation de Sophie a été magnifique.

 

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Les théâtres et lieux culturels qui souhaitent plus de renseignements, consultez le site de L'atelier de Mécanique Générale contemporaine

 

http://www.atelier-de-mecanique-generale-contemporaine.com/newsite/index.php?p=spectacle&select=spectacles&id=38

 

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SUR LE VIF! un festival de théâtre dans les jardins.
Du vendredi 13 au dimanche 15 mai 2011 à Pessac, Médiathèque Jacques Ellul et jardins alentours

Un festival de créations inédites pour dire sur le vif le monde d’aujourd’hui !
Des formes théâtrales courtes et éclatantes investissent les jardins de la ville et sont offertes aux spectateurs curieux, prêts à se laisser surprendre. Ces créations privilégient l’adresse directe et l’urgence de la parole. Des moments de théâtre décapants joués sur le fil. Pour le plaisir de refaire un peu le monde.

  CLIQUEZ sur le lien link et découvrez le programme détaillé de la manifestation.

  Réservations possibles à partir du 18 avril 2011 au 05 56 94 65 40

 

 

 

 

L'auteur Alain RUDEFOUCAULD proposera une lecture de "SPONTICULES"

et  3 représentations de "SOPHIE COMING OUT" sont au programme au cours du week-end.

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"on écoute aux ondes leurs dégâts sur Cypangu
aucun esprit de Shogun n’est là
dans les oreilles  le cac 40
alerte le monde à la baisse
sur les coteaux brille le soleil et chauffe le froid de tous les tsunamis
l’onde monte et tue les enfants qui longtemps ont cru aux pouvoirs des parents
et ceux là qui voient le rêve qu’ils avaient courent au loin
sous la violente pureté
de vagues qui nous somment de nous apaiser
délaissant les désirs et les cupidités
et le temps de cet écrit
meurent encore les enfants du monde sous le tsunami"

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